Lee Kirk, célèbre dramaturge, revient avec une nouvelle pièce intitulée Ashland Avenue, située à Chicago, actuellement en représentation jusqu'au 12 octobre au Goodman Theatre. Cette production mondiale, mise en scène par le directeur artistique Walter Susan V. Booth, est la première de la saison du centenaire 2025/2026 du Goodman et met en vedette Jenna Fischer, connue pour son rôle dans The Office, aux côtés de Francis Guinan (The Cherry Orchard), une figure de Chicago, ainsi que Will Allan (The Cherry Orchard), Cordelia Dewdney (Steel Magnolias au Drury Lane) et Chiké Johnson (Toni Stone).
Un commerce local, un cœur entêté, une rue animée de la ville et les moments tranquilles où une famille commence à évoluer sont au centre de la scène dans Ashland Avenue. Pete’s TV and Video sert la région de Chicago depuis plus de 40 ans, son propriétaire intrépide étant célèbre pour ses publicités légendaires et son service à la clientèle. Mais une nouvelle ère commence, et le dernier magasin de Pete lutte pour rester à flot tandis que Sam, sa fille et héritière présumée de l'entreprise familiale, nourrit d'autres rêves. Cette nouvelle pièce hilarante et émouvante interroge ce qu'il se passe lorsque nous décidons de suivre notre cœur, au lieu de marcher dans les pas de nos parents.
Qu’ont pensé les critiques ?
Chris Jones, Chicago Tribune : Souvent, la pièce, mise en scène par Susan V. Booth, donne l'impression d'un brouillon ayant besoin de quelques coupes judicieuses plutôt que d'une œuvre aboutie. À deux heures et trente-cinq minutes, elle dure au moins 20 minutes de trop, notamment car les échanges « Nous devons partir » / « S'il te plaît, ne pars pas » finissent par sembler répétitifs. En taillant dans les longueurs, nous apprécierions mieux les considérables compétences de Kirk avec le langage. [...] Fischer est généreuse et soucieuse de l'ensemble sur scène et apporte cet humour pince-sans-rire que ses nombreux fans admirent.
Catey Sullivan, Chicago Sun-Times : Les performances sont crédibles. Dans le rôle de Sam, Fischer incarne l'angoisse d'une femme qui a consacré une vie entière aux rêves de son père mais qui souhaite poursuivre son propre désir d'écrire un livre. Mais le scénario nuit parfois à Fischer, comme dans un monologue qui présente une idée de roman terrible centrée sur un dragon, qui est aussi une métaphore étendue laborieuse. Cela fait un bruit sourd plus fort qu'un Philco qui tombe dans une décharge.
Kerry Reid, Chicago Reader : Mais à deux heures et demie, Ashland Avenue dure trop longtemps sans couvrir assez de terrains narratifs nouveaux pour justifier cette longueur. Comme Dhaba on Devon Avenue de Madhuri Shekar (présentée en coproduction avec Writers Theatre et TimeLine Theatre en juillet), elle repose manifestement sur une base riche, bien que familière, pour son histoire : un père veuf vieillissant qui veut transmettre son entreprise à sa fille et qui évite obstinément de voir la vérité sur l'évolution des temps.
Alan Bresloff, Around the Town Chicago : Sur le plan technique, la coordination des combats (Chuck Coyl) a fait un travail splendide. Nous étions à la 5e rangée, et c'était incroyable. Le décor de Kevin Depinet est époustouflant et mérite d'être admiré. Les lumières (Jason Lynch), le son (Lindsay Jones, qui a également composé la musique) et les costumes (Jessica Pabst) étaient tous les ingrédients d'une recette parfaite comme préparée par la réalisatrice Susan V. Booth.
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